Bonjour
escartefigue33 a écrit :Sur la plupart des amplificateurs à tubes du siècle dernier, le châssis constituait la masse signal ET le zéro Volt de l'alimentation.
Disons plus exactement que le châssis était relié au 0V de l'alimentation (le '-' de celle-ci)
Ce qui se fait aussi majoritairement aujourd'hui avec le point milieu de l'alimentation (si symétrique) en aval des gros chimiques.
Citation :Mais tous ceux qui les ont utilisés ou en ont fabriqués, savent que les petites ronflettes faisaient généralement partie du décor sonore et que les éliminer complètement était quasiment impossible.
On s'accommodait fort bien de ce petit inconvénient à l'écoute.
Je me souviens d'une recette qui consistait à placer une petite bobine de fil rigide placées en série sur le fil d'entrée, qu'on orientait soigneusement pour annuler la ronflette.
Aujourd’hui, avec le HR, on ne peut plus tolérer le moindre buzz dans des enceintes à plus de 100dB de rendement, il faut donc trouver d'autres solutions...
Le point milieu des capas de filtrage est généralement l'endroit où je connecte le châssis dans un amplificateur à tubes.
Je pense que généralement les amplis à tubes ont des réjections d'alimentation inférieures aux amplis à transistors à configuration habituelle, à cause pour ceux-ci, d'une réjection "naturelle" de 50 dB avant contre-réaction, nettement augmentée après son application, à laquelle s'ajoute parfois le filtrage voire la régulation (rare) des étages de faible puissance.
L'origine des ronflettes des amplis à tubes a donc plus facilement deux origines, alimentation et trajet du signal (se compensant parfois partiellement l'une l'autre) alors que les amplis à transistors ne sont le plus souvent que sensibles à la seconde.
C'est intellectuellement et pratiquement intéressant car cela donne à réfléchir et à expérimenter à la recherche des meilleures configurations.
EDIT : attention à valeur des condensateurs des découplages locaux d'alimentation. Ainsi que l'a fait remarqué Stan Curtis dans Linear Audio, une valeur trop élevée entraîne un courant important dans le circuit de masse, la tension qui en résulte interfère avec celle du signal. Pour les ampli-op, un découplage d'un seul 100 nF entre pattes d'alimentation est souvent suffisant et la masse reste vierge de courants indésirables.
Citation :Une vidéo de l'inestimable Jipi Horn explique très bien la gestion des masses, je la recommande vivement...
Certes. Jipi expose la méthode à adopter en première instance.
Hervé Lebbolo lui se préoccupe beaucoup plus d'équipotentialité en faisant appel à des trajets de la plus faible impédance possible.
Inestimables l'un comme l'autre, car une pensée claire anime leurs options.