tonipe a écrit :Equilibre sonore : Au concert les aigus ne vrillent pas les oreilles, avec une courbe linéaire au point d'écoute j'ai cette gêne.
N'a-t-on pas suffisamment dit qu'on ne devait pas mesurer la courbe de réponse des enceintes acoustiques au point d'écoute pour qu'il soit la peine d'y revenir ?
Citation :Si vous ne savez pas ce qu'est l'équilibre sonore, avez vous une culture musicale ?
C'est assez méprisant de votre part d'insinuer que vous avez le monopole de la culture musicale et que les gens à qui vous vous adressez en sont dépourvus parce qu'ils contestent l'emploi d'un terme dont vous abusez.
Vous n'êtes pas le seul à vous rendre à des concerts. Du peu que vous en racontez, ça ne vous arrive pas si souvent.
Se situer ainsi sur le terrain des personnes relève d'une manière que vous êtes le premier à dénoncer comme ne constituant pas un argumentation, c'est dangereux et risque de mener à une situtation conflictuelle qui répugne à beaucoup.
Sachez simplement que je suis assez proche de certains orchestres, musiciens et chanteurs pour avoir le plaisir d'en écouter de près, et pour avoir en ma possession leurs enregistrements aussi bien privés, réalisés lors de ces écoutes, que disponibles dans le commerce. Ca donne quelques éléments de comparaison. Pour l'anecdote, j'ai même organisé un concert. La relation du son réel à celui délivré en reproduction ne m'est donc pas totalement étrangère.
Ce qui me turlupine à propos de cet
équilibre sonore du concert, c'est que ce soit pris comme une
chose en soi alors que rien n'en est défini -: quelle salle ? quel concert ? à quelle place ? On ne saurait considérer cette notion comme acquise et stable. Il est significatif qu'une recherche sur le net à son propos laisse bredouille.
Des sons courants sont autrement mieux établis, familiers et accessibles que ceux d'un concert, tels des bruits de forêt ou de bord de mer, de fermetures de portes, de tintements des verres de cristal, de coups d'une cuiller en bois sur une marmite vide. Le choix est immense en matière de
références en sonorités, aisément reproduisibles d'un bout du monde à l'autre et... économiques.
Admettons néanmoins (provisoirement...) le
concept d'équilibre du concert. Il est difficile de le voir autrement que sous l'angle de la perception, il appartient au domaine de l'appréciation subjective. Il ne se mesure pas, on sait combien la transmission aux oreilles d'un auditeur des ondes sonores des instruments (qui sont à la fois directifs et peu fixes) est chahutée pour espérer en établir une quelconque courbe de réponse valable.
Or voilà que le respect de la courbe de réponse définie par la norme X-ISO (dans les conditions domestiques pour lesquelles elle n'est pas prévue...) permettrait de retrouver chez le particulier le dit
équilibre.
Problème : une courbe de réponse se définit par une suite de chiffres et l'équilibre sonore auquel il est fait appel est un critère appartenant au domaine perceptif qui ne saurait se manifester autrement qu'à travers des mots. Il y a, comme qui dirait, une incohérence entre les deux moyens d'expression.
Concernant le niveau des aigus, cela ne paraît que pure coincidence, si la norme X exerce sa séduction, dans ses propres conditions d'écoute, à celui qui l'invoque tant.
Pourquoi vouloir en passer par une maîtrise chiffrée des aigus alors que l'auditeur peut (s'il en éprouve le besoin, ce qui n'est pas si courant) agir à son gré par une simple égalisation sous le seul vrai organe de contrôle de satisfaction qui puisse être, à savoir son ouïe ?
A cet égard, un préamplificateur muni de contrôles de tonalité rotatifs, de pentes douces, à l'ancienne mode mais à fréquences continûment variables, est un outil qui mériterait d'être moins ignoré. On peut en effet manipuler les boutons de commande pratiquement les yeux fermés et se laisser guider essentiellement par son ressenti auditif.
A noter qu'avec un tel préampli, on peut aussi facilement trouver pour les graves un réglage moyen qui traite simultanément, et relativement bien, trois effets concomitants dans le secteur, le
room gain, le
baffle-step et le
contour (compensation des courbes d'isosonies).
Les chaînes abouties se dispensent le plus souvent de telles corrections.
Il m'est arrivé de m'en servir et de les laisser en service jusqu'à aujourd'hui sans avoir à jamais les retoucher.
Je n'en ai pas fait une règle mais force m'a été de constater qu'à chaque fois que j'y fais appel, la correction que j'effectue est modeste, ne dépassant pas 2 dB.