Compte rendu du Kanéda 228+ alimentation batteries
Bonjour à tous,
Pour Noël, je vous offre un petit compte rendu du Kanéda 228+. Je l'ai installé pour la première fois dans mon système il y a une semaine exactement. J'ai pu l'écouter avec un ami le temps de la durée d'autonomie des batteries. Ensuite, j'ai réparé le chargeur qui avaient des connexions erronées. Bref, l'appareil est revenu dans le système le 22 décembre, je l'écoute depuis.
Dans un premier temps, j'ai été surpris de constater que le gain global en vinyle était plus bas que ce que j'avais avec mes PSE 300B. Idem avec le lecteur cd. Cela m'a surpris et nous a conduit dès le premier soir à déplacer le gain du préamp phono de 45 à 60dB. Il faut dire que l'été dernier, j'ai eu les Kanéda 209 et 228 avec la Denon DL-103R et 60dB au phono. Par contre, il me semble que le cd sonnait un peu plus que maintenant. Ceci étant dit, je suis revenu au gain de 45dB sur la Ortofon X5-MC le 22 décembre. Le gain du 228+ est moindre dans mon système, et je ne m'explique pas trop le pourquoi du comment.
Les premières écoutes attentives ont été faites avec Harry Belafonte à Carnegie Hall et Dave Brubeck, album Time Out. Ces deux écoutes furent saisissantes de réalisme.
Sur Jack Johnson, Brushfire Fairytales, la basse électrique est magnifique: profondeur, timbres et contrôle. Le Kanéda 228 est laissé derrière par le 228+ à ce chapitre.
Sur ce même enregistrement, les voix sont là où le 228 les avait laissées. D'un réalisme grandiose, mieux que mes PSE 300B. Me rappelant du Luxman L-590AII en classe A. Ces voix ont une définition ajoutée qui leur octroie une entité et une intimité particulière. Aussi, on entend mieux les mots de l'interprète.
Par contre, un album de Iron & Wine m'a permis de constater qu'une certaine ampleur et un côté chaleureux des voix étaient privilégiés dans le rendu de mes PSE 300B. Au final, les deux approches se valent, mais j'ai l'impression que le 228+ s'en sort avec plus de réalisme.
Pour continuer sur Jack Johnson, les guitares ont un très beau rendu avec justesse tonale, ampleur et dynamique. Du côté, des cymbales, elles ont un p'tit chia moins de réalisme au niveau de la tonalité. Faut dire que les PSE 300B, avec leur transfo de sortie Tribute, ont toujours excellé dans le haut du spectre.
Côté percussion, j'ai perçu un réalisme tonal similaire entre PSE 300B et 228+ et ce, tant du point de vue des bongos que des fûts de batterie. Par contre, en terme d'impact, le 228+ est nettement supérieur.
En fait, ce 228+ étonne par une très grande douceur (est-ce de là que vient mon impression de perte de gain?). À travers cette douceur, où on a juste envie de monter le volume, je crois que le 228+ a une distorsion très basse qui fait préférer son rendu au PSE 300B. L'ensemble est d'un grand équilibre, très dynamique, avec beaucoup de réserve. Davantage de détails du message musical sont perceptibles et ceux-ci sont là dans un cadre jamais analytique, mais ô combien musical et engageant.
J'ai noté un léger retrait de l'aigu et je me demande s'il n'est pas dû à un apport en basse nettement supérieur avec le 228+ face aux PSE 300B. J'investirai en mesure pour voir si cela est identifiable en RTA en bruit rose par exemple.
Les excellents albums "A river ain't too much to love" de Smog et "Blackened air" de Nina Nastasia permettent de constater que le Kanéda 228+ offre une superbe extension des notes, une plus-value en terme de spatialisation, une aération et un étagement des plans sonores allant même plus loin que les meilleurs amplis à tubes. C'est dire!
Enfin, dans mon système, le Kanéda 228+ me mène là où je souhaitais être. Entièrement sur les traces des précédent Kanéda 209 et 228 que j'ai connus, il offre le meilleur équilibre en écoute large bande/mono-amplification.
Sur ce, joyeux Noël!
Sébastien
Bonjour à tous,
Pour Noël, je vous offre un petit compte rendu du Kanéda 228+. Je l'ai installé pour la première fois dans mon système il y a une semaine exactement. J'ai pu l'écouter avec un ami le temps de la durée d'autonomie des batteries. Ensuite, j'ai réparé le chargeur qui avaient des connexions erronées. Bref, l'appareil est revenu dans le système le 22 décembre, je l'écoute depuis.
Dans un premier temps, j'ai été surpris de constater que le gain global en vinyle était plus bas que ce que j'avais avec mes PSE 300B. Idem avec le lecteur cd. Cela m'a surpris et nous a conduit dès le premier soir à déplacer le gain du préamp phono de 45 à 60dB. Il faut dire que l'été dernier, j'ai eu les Kanéda 209 et 228 avec la Denon DL-103R et 60dB au phono. Par contre, il me semble que le cd sonnait un peu plus que maintenant. Ceci étant dit, je suis revenu au gain de 45dB sur la Ortofon X5-MC le 22 décembre. Le gain du 228+ est moindre dans mon système, et je ne m'explique pas trop le pourquoi du comment.
Les premières écoutes attentives ont été faites avec Harry Belafonte à Carnegie Hall et Dave Brubeck, album Time Out. Ces deux écoutes furent saisissantes de réalisme.
Sur Jack Johnson, Brushfire Fairytales, la basse électrique est magnifique: profondeur, timbres et contrôle. Le Kanéda 228 est laissé derrière par le 228+ à ce chapitre.
Sur ce même enregistrement, les voix sont là où le 228 les avait laissées. D'un réalisme grandiose, mieux que mes PSE 300B. Me rappelant du Luxman L-590AII en classe A. Ces voix ont une définition ajoutée qui leur octroie une entité et une intimité particulière. Aussi, on entend mieux les mots de l'interprète.
Par contre, un album de Iron & Wine m'a permis de constater qu'une certaine ampleur et un côté chaleureux des voix étaient privilégiés dans le rendu de mes PSE 300B. Au final, les deux approches se valent, mais j'ai l'impression que le 228+ s'en sort avec plus de réalisme.
Pour continuer sur Jack Johnson, les guitares ont un très beau rendu avec justesse tonale, ampleur et dynamique. Du côté, des cymbales, elles ont un p'tit chia moins de réalisme au niveau de la tonalité. Faut dire que les PSE 300B, avec leur transfo de sortie Tribute, ont toujours excellé dans le haut du spectre.
Côté percussion, j'ai perçu un réalisme tonal similaire entre PSE 300B et 228+ et ce, tant du point de vue des bongos que des fûts de batterie. Par contre, en terme d'impact, le 228+ est nettement supérieur.
En fait, ce 228+ étonne par une très grande douceur (est-ce de là que vient mon impression de perte de gain?). À travers cette douceur, où on a juste envie de monter le volume, je crois que le 228+ a une distorsion très basse qui fait préférer son rendu au PSE 300B. L'ensemble est d'un grand équilibre, très dynamique, avec beaucoup de réserve. Davantage de détails du message musical sont perceptibles et ceux-ci sont là dans un cadre jamais analytique, mais ô combien musical et engageant.
J'ai noté un léger retrait de l'aigu et je me demande s'il n'est pas dû à un apport en basse nettement supérieur avec le 228+ face aux PSE 300B. J'investirai en mesure pour voir si cela est identifiable en RTA en bruit rose par exemple.
Les excellents albums "A river ain't too much to love" de Smog et "Blackened air" de Nina Nastasia permettent de constater que le Kanéda 228+ offre une superbe extension des notes, une plus-value en terme de spatialisation, une aération et un étagement des plans sonores allant même plus loin que les meilleurs amplis à tubes. C'est dire!
Enfin, dans mon système, le Kanéda 228+ me mène là où je souhaitais être. Entièrement sur les traces des précédent Kanéda 209 et 228 que j'ai connus, il offre le meilleur équilibre en écoute large bande/mono-amplification.
Sur ce, joyeux Noël!
Sébastien
"Il y a dans le dialogue une forme d'ouverture de soi à l'autre, et réciproquement, qu'on ne trouve pas dans le débat et la discussion." -Dominique Garand
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