TAD+ALTEC+GRENIER et cie
#1
TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Voici à quoi ressemble aujourd’hui mon installation. Je l’avais déjà présentée sur ce forum mais le texte de ma précédente communication est définitivement altéré et je crois bien faire en la présentant à nouveau sous un autre sujet. Mon installation a d’ailleurs évolué profondément depuis mon ancienne communication. Cette installation, je l’ai réalisée moi-même et ma réalisation est certainement en phase avec d’autres réalisations présentées sur ce forum qui mettent en valeur le fruit de recherches personnelles de préférence à ce qui peut s’acheter tout fait. C’est du taillé sur mesure plutôt que du prêt-à-emporter.

[Image: 0hev.jpg]

Je suis un vieux de la vieille de la haute-fidélité. Mon parcours s’étend du 78 tours à la dématérialisation, poussé par le désir toujours renouvelé de pouvoir entendre mieux, malgré un organe auditif à présent sur le déclin. Les ressorts de cette persévérance sont très certainement ma passion pour la musique

Au bout du chemin, il y a une installation qui ne ressemble à aucune autre et dont je vais m’efforcer de décrire quelques points caractéristiques.

I

Je commencerai par la pièce d’écoute qui est certainement un élément fondateur et fondamental de mon installation. Comme on peut le voir sur la photo, je l’ai aménagée dans le grenier de ma maison, sous des combles au toit pointu. L’espace est relativement grand (environ 90 m² au sol dont 13 m de profondeur et plus de 5 m de hauteur sous la flèche du toit).

[Image: rybd.jpg]

L’acoustique y était dès l’origine relativement bonne. J’ai procédé cependant à certains aménagements comme l’isolation du toit, la pose de tentures devant la porte-fenêtre, la disposition le long des murs de cinq bibliothèques beaucoup plus hautes que larges pour imiter l’effet acoustique des cariatides et autres sculptures en stuc qui décorent souvent les salles de concert du19ème siècle, avec entre les bibliothèques (transformation récente) des rideaux épais qui présentent l’avantage acoustique de se trouver à environ 50 cm du mur.


[Image: nv6a.jpg]


Les réflexions primaires devant les enceintes ont été maîtrisées, au sol par un épais tapis à longs poils, sur les cotés par des panneaux acoustiques doublés par les rideaux pendus entre les bibliothèques et au-dessus par l’inclinaison du toit revêtu de son isolation. La moitié de l’importante surface sous toit est recouverte dans le sens de la longueur de planches en triplex marin pour éviter une trop grande absorption des sons par l’isolation et maintenir un équilibre entre l’amortissement et la réflexion.



J’ai construit une estrade où se trouvent les fauteuils des auditeurs.


[Image: q9gsn.jpg]


Elever ainsi le point d’écoute a l’avantage de supprimer les résonnances parasites du plancher en bois de mon grenier, et de permettre une audition mieux répartie, à la fois plus spatiale et plus focalisée. Cette très bonne répartition dans l’espace du grenier est, à mon avis, un des points forts de mon installation. Vous avez peut-être déjà entendu la version des Saisons de Haydn sous la direction de René Jacobs (magnifique enregistrement publié par Harmonia Mundi) . Je crois pouvoir écrire que la silhouette des solistes est parfaitement dessinée tandis que la masse des chœurs s’épanouit sans distorsion sur toute la largeur du mur.

II

Dans un lieu d’écoute d’aussi grande dimension, je ne pouvais concevoir qu’une installation à haut-rendement. Le second point caractéristique de mon installation est l’usage de haut-parleurs à haut-rendement. Je précise bien qu’il s’agit de haut-parleurs et non d’enceintes car je n’utilise aucune réalisation du commerce.

J’ai construit mon installation actuelle autour de moteurs TAD 2’’ que j’ai pu acquérir d’occasion chez un revendeur parisien, disparu depuis lors, avec des membranes en béryllium intactes et deux copies en bois des pavillons du même constructeur. Ce fut, je crois, ma plus grosse dépense. J’ai en cours de route abandonné ces pavillons rectangulaires, tout d’abord pour une paire de pavillons circulaires MARCO en ciment armé, puis pour deux pavillons multicellulaires qui sont des répliques en bois des pavillons ALTEC 1505B. Je viens de les acheter en Allemagne chez l’artisan Markus KLUG et j’en suis enchanté. La réalisation est très soignée pour un prix plus que raisonnable.


[Image: 8dbm.jpg]


On peut voir sur la photo que je ne les ai pas posés horizontalement comme d’ordinaire mais bien verticalement. La raison de ce positionnement très inhabituel est que, dans cette position, la focalisation de l’image sonore et son relief en trois dimensions ont paru exceptionnels, du moins à mes oreilles et dans mon grenier. La courbure des cellules permet un rayonnement vers le haut, c’est-à-dire vers le faîte du toit. De plus, ce positionnement permet une meilleure perception de la spatialisation depuis les deux fauteuils qui entourent celui du point d’écoute.


Après quelques ajustements dans les filtres et les mises en phases, l’amélioration apportée par les pavillons multicellulaires par rapport aux pavillons circulaires fut immédiatement perceptible. Il y a d’abord un naturel qui estompe entièrement tout effet pavillonnaire. Le son se répand sans aspérité ni poche de chaleur tout en gardant comme auparavant une grande précision de contour. Le relief de l’image stéréophonique est tout-à-fait remarquable et, malgré la limitation à deux canaux, la perception en profondeur des plans sonores donne à la stéréophonie une dimension supplémentaire. Par exemple, c’est un vrai plaisir d’écouter les quatuors de Beethoven dans la version des Belcea (fichiers Qobuz en 24/96) : on perçoit le premier violon et l’alto de part et d’autre de la scène sonore légèrement en avant et le second violon et le violoncelle à droite et à gauche du centre légèrement en retrait. La dynamique est superbe et les accents parfaitement rendus (micro-dynamique) donnent vie au discours musical.

A cause vraisemblablement de la courbure du pavillon,
[Image: vily.jpg]
l’image sonore se forme également en hauteur, ce qui donne aux chanteurs par exemple leur stature normale et aux cuivres d’un orchestre l’estrade sur laquelle ils se trouvent.

Les plus hautes fréquences sont confiées à des tweeters à ruban AUDAPHON perchés sur un chevalet au-dessus des moteurs TAD et munis d’un positionnement réglable pour ajuster les phases.

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Ces exceptionnels tweeters ont l’avantage de ne pas constituer un investissement financier important tout en étant probablement les meilleurs tweeters que j’aie jamais entendus. On peut s’en rendre compte à l’écoute des concertos pour violon de Leclair, musicien français du XVIII s. dans la version Santos (autres fichiers Qobuz en haute définition). C’est un régal de raffinement nuancé, même pour mes mauvaises oreilles.


Jusqu’il y a peu, le bas-médium (entre 400 et 100 c/s) était reproduit par des haut-parleurs ordinaires à membrane conique, des RCF de 30 cm montés dans deux petites enceintes closes.

Quoiqu’il se fût agi de haut-parleurs à relativement haut-rendement, leur usage avec le système à pavillon TAD manquait de cohésion : Ils étaient trop lents et alourdissaient la réponse de l’ensemble. C’est alors que je me suis lancé dans une aventure peu commune. J’ai fait l’acquisition de deux caissons de Voix du Théâtres solidement construits en aggloméré de 25mm et garnis de deux ALTEC 416 8B en bon état. J’avais dans l’esprit qu’une restitution du bas-médium en haut-rendement était le complément naturel, comme allant de soi, de mon système TAD pavillonnaire.

Je ne me suis pas rendu compte immédiatement, lors de mon achat, de la taille imposante de ces Voix du Théâtre. Il a fallu deux déménageurs, baraqués comme des forts des halles, pour les monter jusque dans mon grenier. Et là, vues de mon fauteuil d’écoute, elles me paraissaient tellement colossales que ma perception imaginative de l’espace musicale stéréophonique en était perturbée.


D’autre part, toutes les parois internes des caissons étaient tapissées avec de la laine de verre, sans doute pour amortir une certaine coloration qui peut plaire et qui est, selon Hiraga que j’ai lu un peu tard, le péché-mignon des Voix du Théâtre. Ce matelassage, que les baffles perdaient par toutes les ouvertures et suaient par tous les porcs, rendait l’air de mon grenier absolument irrespirable. Mon premier souci a donc été de les en débarrasser avec des gants et un masque et de conduire tout ce fatras étouffant à la déchetterie.

Voilà donc mes VOT comme des Vénus, aussi nues que le jour de leur naissance (ici sans la cloison-avant du basse-reflexe).
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Malheureusement, dans mon grenier en tout cas, quelque 250m3 quand même, elles sonnaient vraiment mal, son projeté et effet de pavillon incontrôlables, courbe de réponse avec des accidents profonds et répétés qui les rendaient difficilement perfectibles. Je précise bien qu’il ne s’agissait pas de Voix du Théâtre authentiques en bois du Canada mais d’une réplique en aggloméré, solide sans doute mais remplie de défauts parasites. Voici sa courge de réponse, bâti seul évidemment :
[Image: 0lro.jpg]

Que faire de ces mastodontes que je ne pouvais me résoudre à envoyer à la casse ? Ma première réaction a été de dévisser les parois-arrières et de faire fonctionner les ALTEC en doublet acoustique.

L’essai dans mon installation fut tout à fait concluant : une bonne intégration dans l’ensemble et la disparition des insupportables résonances natives de ces VOT. J’en ai déduit que je ne risquais pas grand-chose à bricoler selon ma fantaisie. J’ai risqué alors le tout pour le tout et, avec une disqueuse à main et le concours de deux de mes amis, j’ai scié la partie basse-reflexe pour ne garder que la partie pavillon.

[Image: vt99.jpg]

J’ai donc amputé ces malheureuses VOT sans aucune vergogne d’une bonne moitié pour ne conserver que la chambre de compression avant et son pavillon, seuls rescapés du massacre.
De plus, je ne les utilise pas dans leur position horizontale originaire; je les utilise en hauteur et pas en largeur. Ainsi posés sur le sol en hauteur, les bâtis permettent de recevoir sans difficulté et à juste distance mes deux moteurs TAD et leur pavillon multicellulaire, également positionné dans le sens de la hauteur, ainsi que, tout au-dessus, les tweeters à ruban montés sur un chevalet en alu. C’est ce que montre la photo ci-dessous :
[Image: gc9b.jpg]

Evidemment ce n’est pas très beau à voir et une amélioration par plaquage pourrait être la bienvenue mais je dois avouer que je me fous un peu de l’esthétique. C’est avant tout la musique qui m’intéresse. Que voulez-vous je suis comme cela.

Les VOT ainsi amputées descendent sans faiblesse jusqu’à 111 c/s (mesure effectuée au point d’écoute) avec une très bonne linéarité.
[Image: 3azs.jpg]
En rouge, la réponse sans correction, en noir la réponse avec un cross passe-haut à gauche et un cross passe-bas à droite.

L’avantage est de n’utiliser les VOT que dans la partie du spectre sonore où c’est bien le seul pavillon qui agit et non le système basse-reflexe. Je n’ai d’ailleurs pas bien compris comment les deux systèmes pouvaient cohabiter harmonieusement étant donné la différence de rendement entre l’un et l’autre.

Aux trois voies stéréophoniques de mon installation, j’avais ajouté une voie de contre-grave confiée à un JBL de 48 cm monté dans le morceau d’un ancien tuyau de décharge en grès dont le bord circulaire a une épaisseur de 10 cm. Je m’étais dit qu’un tel montage serait complètement insensible aux vibrations de caisse.
[Image: 3rjp.jpg]
Peut-être insensible aux vibrations, mais je m’aperçois aujourd’hui, après les améliorations apportées aux autres parties de l’installation, que ce montage détonne par son manque de rapidité et de subtilité. Il sera incessamment remplacé par deux caissons basse-reflexe de 280L environ construits autour de deux HP RCF 18L300 selon les calculs d’un de mes amis. Ce sera mon travail de vacances d’été.

[Image: jdmc.jpg]

[Image: npl4.jpg]

Voilà. La saga aura peut-être une suite après la mise en service de mes nouveaux baffles de contre-grave

III

L’amplification multiple m’a paru la façon la plus rationnelle de faire fonctionner harmonieusement une telle cavalerie de haut-parleurs, en évitant autant que possible les pièges du haut-rendement dont les bruits de fond. Par facilité mais aussi pour son efficacité, je me suis tourné vers un filtrage numérique. Mon choix s’est porté sur le BEHRINGER DCX 24/96. Il s’agit d’un appareil bon marché destiné à la sonorisation plutôt qu’à la haute fidélité et je connais les critiques dont il a fait l’objet. La firme SELECTRONIC a cependant commercialisé une version modifiée de très bonne qualité musicale. Le BEHRINGER a le très grand avantage d’être un appareil-multifonctions très complet fonctionnant avec trois entrée, dont deux peuvent être utilisées en numérique, et avec six canaux de sortie analogiques. Les convertisseurs associés aux sorties analogiques n’ont peut-être pas la qualité des meilleurs dacs du marché (au prix faramineux) mais le système à l’avantage d’utiliser six convertisseurs qui ne sont sollicités chacun que dans une bande de fréquences restreinte par l’usage des filtres coupe-bande (cross), ce qui réduit fortement la distorsion par intermodulation, principale ennemie de la conversion numérique-analogique.

J’utilise deux de ces BEHRINGER modifiés pour tenir les sept canaux de mon installation.

[Image: rzln.jpg]

Le premier BEHRINGER contrôle la totalité des canaux stéréophoniques à l’exception du canal d’extrême grave. Le haut-parleur d’extrême grave (il est unique pour l’instant) est tenu par le second BEHRINGER. Après sommation des deux canaux stéréophoniques, le signal mono ainsi obtenu est réinjecté dans la troisième entrée (demeurée en analogique) de ce second BEHRINGER. Tous les trois canaux sont pourvus de filtres passe-bas (cross). Les filtres des deux canaux numériques stéréophoniques sont mis ainsi en série avec celui du troisième canal analogique. Ce dispositif me permet de couper l’extrême grave avec des filtres Butterworst en série de 48db/octave chacun, soit avec une pente avoisinant théoriquement les 100db, quasi verticale en tout cas même si les filtres de l’appareil ne reproduisaient pas tout à fait la pente annoncée par les mesures.

On peut voir sur l’image au-dessus des deux BEHRINGER le coffret contenant le potentiomètre multiple qui règle le volume des 7 canaux. Pour que l’ensemble puisse fonctionner convenablement, il est absolument indispensable que le volume de chacun des canaux puisse être synchronisé au dixième de db près. Ce rôle de précision est assumé par un commutateur à 24 positions (DACT), chaque position assurant une division de la tension d’entrée par une double résistance. Voici l’intérieur du coffret où l’on peut voir le commutateur à 8 galettes et son environnement électronique qui est tiré d’un kit SELECTRONIC et que j’ai aménagé.

[Image: bu34.jpg]

IV

L’amplification multiple demande, comme sa dénomination l’indique, autant d’amplificateurs de puissance qu’il y a de canaux. Pour mes sept canaux, j’en utilise six, dont un stéréophonique. J’ai conçu et réalisé moi-même la plupart de mes amplis. L’ampli d’extrême grave est le seul ampli à transistors (une simple plaquette MONACOR mais avec une alimentation très puissante). J’envisage de le remplacer par un ampli classe D (genre HYPEX) avec une alimentation à découpage en essayant de me protéger contre les rayonnements des fréquences de balayage.

J’ai conçu et réalisé deux amplis à lampes, 300B pour les rubans,

[Image: 3tuu3.jpg]


et deux amplis en push-pull parallèle avec des 6555 montées en UL pour les Voix du Théâtre.

[Image: dvtg.jpg]

Enfin, l’ampli pour les TAD, qui est lui stéréophonique, est un kid que j’ai monté, une réalisation de l’ingénieur hollandais VANDER VEEN, au rapport qualité/prix excellent. Il s’agit d’un ampli KT88, tétrodes montées en triode.

[Image: u1ae.jpg]

Mes amplis à lampes fonctionnent tous sans contre-réaction.

V


La qualité d’une installation dépend en premier lieu de la qualité de la source qui l’alimente. J’ai essayé toutes les sources au long de ma vie et je me suis arrêté aujourd’hui sur la plus nouvelle parce qu’elle m’a parue la meilleure, la dématérialisation. Fidèle à mon habitude de ne pas faire appel à un appareil du commerce (du genre LIN ou AURENDER) onéreux et inaptes à toute évolution, je me suis fait construire un ordinateur dédié avec le concours de quelques amis beaucoup plus versés en informatique que je ne pourrais jamais l’être. Il est construit dans un boîtier du gabarit d’un gros ordinateur de bureau dans lequel je puis ajouter toutes les cartes de logiciel souhaitées. Cet ordinateur est devenu mon unique pourvoyeur de musique et a définitivement remplacé mon convertisseur puis mon transport de CD. Il alimente directement les BEHRINGER en signaux numériques par le truchement d’une carte-son LYNX.16e avec sorties AES comme l’exige l’entrée numérique des BEHRINGER. Cette configuration très simple m’a paru très supérieure aux liaisons USB que j’ai pu entendre.

Je me suis donc mis à l’entreprise de longue haleine de riper tous mes CD avec le logiciel EXACT AUDIO COPY. Un des grands avantages de la numérisation est la possibilité de télécharger depuis la toile des fichiers musicaux en 24 bits (avec éventuellement un échantillonnage plus élevé que celui du CD). Les fichiers vendus par QOBUZ sous la dénomination « MASTER » sont d’une qualité sonore manifestement supérieure à celle du CD, du moins pour ceux que j’ai pu vérifier. J’ai pu ainsi comparer quelques CD ripés avec leur version « MASTER » téléchargée. Je tiens à ajouter que mon choix ne va pas d’abord vers le beau son mais bien vers la beauté de l’œuvre et l’inspiration des interprètes.


La signature sonore de la restitution numérique dépend en grande partie du bibliothécaire utilisé (player) conjointement avec la carte-son. J’en avais importé deux, JPLAY et JRIVER, pour servir ma carte-son LYNX. Je n’utilise plus aujourd’hui que JPLAY qui m’est apparu de loin le plus expressif et le plus musical, surtout le plus expressif, c’est-à-dire celui qui donne le plus de vie à la musique.

VI

Une sorte de philosophie de la haute fidélité apparaît en filigrane dans le développement de mon installation -je suis arrivé à un âge où l’on peut se prétendre philosophe- c’est dire préférer les solutions évolutives à celles qui se referment sur un cul-de-sac, préférer aux appareils vendus prêts à écouter « clé sur oreilles » les appareils que l’on peut concevoir soi-même ou, si on n’est pas suffisamment au fait de la technique, faire concevoir par d’autres plus qualifiés comme ce fut le cas pour mon ordinateur et pour mes futures caissons de contre-grave, préférer les solutions qui permettent une adaptation aux évolutions de l’électronique et aujourd’hui aux évolutions rapides du numérique-audio, et cela sans devoir tout changer, trivialement dit « sans devoir tout racheter ». Agir autrement me paraît être non seulement une perte de beaucoup d’argent mais aussi une perte du temps consacré à l’essentiel, c’est-à-dire à l’écoute de la musique. Cordialement Olivier

La haute-fidélité est une servante de la musique et non une fin en soi.
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#2
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Alors, cela n'inspire aucun commentaire : une VOT coupée en deux, une réplique en bois d'un pavillon ALTEC posée sur la tranche (n'ayez crainte, je ne roule pour personne, je suis juriste), une multiamplification commandée par deux BEHRINGER, enfin un ancien grenier de colombophile rempli de déjections de pigeons que j'ai eu la chance de trouver au-dessus de ma maison lorsque je l'ai achetée ? Merci de m'indiquer comment ouvrir le dialogue. Je me serais rendu volontiers, peut-être avec des amis, à vos rencontre de la mi-juin mais j'habite la Belgique et c'est un peu loin. Cordialement Olivier
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#3
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Je trouve cette installation originale et bien positionnée dans local traité acoustiquement parlant.
Je me demande pourquoi y-a-t-il deux filtres actifs, puisqu'il n'y a que 3 voies? c'est certainement une question de néophyte, que je suis d'ailleurs.
Je suis moi-même "entré" dans le haut rendement avec l'aide d'un "mélaudiste" parisien, compétent de longue date. Tout n'est pas encore parfait mais j'améliore au fur et à mesure que je comprends certaines subtilités.
Pour en revenir à cette installation, je me demande ce que donne, en terme de diffusion, un pavillon placé à 90 degré du placement habituel.
Je suis moi-même amateur d'interprétations anciennes au travers d'une collection importante de 78tours, de disques vinyls et j'ai complété cette collection par des CD depuis 1980 sans avoir encore abordé sérieusement la "dématérialisation" qui est pour moi comme une "quatrième dimension" et dont le résulat des quelques essais que j'en ai fait, ne m'a pas encore convaincu. Il est vrai que cela oblige à aborder un domaine complexe qui n'est pas de ma génération (né avant 1950).
Encore bravo !
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#4
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
bonjour Olivier
si j'ai bien compris, les 416 8B travaillent dans des caisses sans fond, donc assimilable a du U Frame ? ce qui explique la coupure basse qui ne l'est pas tant que cela ^__^ t'oblige donc a avoir recours aux 48.
Bien cordialement.
Gilles
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#5
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Bonjour,

Très belle installation hors du commun que l'on ne croise pas tous les jours et la grande fierté de l'avoir construit entierement.

Cordialement

Sylvain
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#6
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Bonjour
Serait il possible d'avoir les coordonnées de Marcus Klug.
A part ça belle installation même si perso je la trouve un peu compliquée
Cordialement
Patrice
NAIM CD X5S-Pre passif Goldpoint -Amplis K 209 GF version Bi- Enceintes TAD  TSM 2 (ou 2402 ) avec SUPRAVOX 38-2000, TAD 4001 avec Pav Kinoshita et tweeter Fostex FT 66
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#7
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Bonjour Olivier,
Bravo pour cette description du parcours d'un passionné.
J'ai trouvé intéressante cette idée de n'utiliser que la partie "pavillonnée" d'une VOT. Le problème de la chute de la courbe de réponse dans le grave est encore accentué par rapport à la version complète de cette enceinte.
Il me semble avoir vu et lu quelque part quelqu'un utiliser également le pavillon, mais en chargeant le haut-parleur par une enceinte close. La réponse dans le grave en était grandement améliorée et beaucoup plus qu'avec le caisson bass-reflex standard.
Une autre piste peut-être.
Cordialement
Alain
TD Audioanalyse/Lurné-SME 3009-DL103-Préampli Phono Pacific - Volumio/Raspberry Pi3 + Carte sortie SPDIF - Filtre actif numérique Nanodigi + Dacs Khadas– 2 x K209GF 2020 en bi-amplification - Tweeter Faital Pro HF10AK - TAD 4001/Yuichi Araï A290S - 38 cm TAD 1601B/BR 170 L
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#8
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Merci à tous de m'avoir répondu. Cela m'a fait vraiment plaisir de lire vos commentaires et de constater que vous avez pris un peu de votre temps pour vous pencher sur les divagations d'un vieil audiophile et sur sa bizarre installation. Je vais répondre plus particulièrement à chacun d'entre-vous qui m'avez questionné ou interpelé. Cordialement Olivier
La haute-fidélité est la servante de la musique et pas une fin en soi.
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#9
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
MELIMELOMAN a écrit :Je trouve cette installation originale et bien positionnée dans local traité acoustiquement parlant.
Je me demande pourquoi y-a-t-il deux filtres actifs, puisqu'il n'y a que 3 voies? c'est certainement une question de néophyte, que je suis d'ailleurs.
Je suis moi-même "entré" dans le haut rendement avec l'aide d'un "mélaudiste" parisien, compétent de longue date. Tout n'est pas encore parfait mais j'améliore au fur et à mesure que je comprends certaines subtilités.
Pour en revenir à cette installation, je me demande ce que donne, en terme de diffusion, un pavillon placé à 90 degré du placement habituel.
Je suis moi-même amateur d'interprétations anciennes au travers d'une collection importante de 78tours, de disques vinyls et j'ai complété cette collection par des CD depuis 1980 sans avoir encore abordé sérieusement la "dématérialisation" qui est pour moi comme une "quatrième dimension" et dont le résulat des quelques essais que j'en ai fait, ne m'a pas encore convaincu. Il est vrai que cela oblige à aborder un domaine complexe qui n'est pas de ma génération (né avant 1950).
Encore bravo !

Mon cher MELIMELOMANE. J'ai évidemment la grande chance d'avoir un grenier qui recouvre sous toit la totalité de la surface de ma maison. Un lieu d'écoute spacieux comme le mien facilite certainement l'aménagement acoustique mais demande en revanche une installation performante pour remplir tout l'espace sonore; d'où un recours presque obligé au haut-rendement.

Mon installation se compose de trois voies stéréophoniques et d'un contre-grave monophonique , ce qui fait en tout sept canaux. Or le BEHRINGER ne comporte de six sorties analogiques, d'où la nécessité où je me suis trouvé d'en utiliser deux, le second étant consacré uniquement au sous-grave et permettant par la mise en série des entrées numérique et analogique une coupure passe-bas de quelques 100 db à 100c/s.

J'ai essayé les pavillons dans les deux sens, horizontal d'abord puis vertical. La position horizontal avait l'inconvénient d'un peu trop étaler l'image sonore à mon goût et de ne pas ramasser suffisamment les voix sur les chanteurs et les instruments sur les pupitres de l'orchestre. La position verticale légèrement pincée vers le centre me plait d'avantage par sa très grande ponctualité et me donne mieux la profondeur d'une restitution en trois dimensions.

Ne t'en fais pas trop; il y a plus ancien que toi. Moi par exemple qui suis fabriqué dans la bonne qualité d'avant-guerre! Et pourtant je me suis lancé dans le numérique mais en faisant appel à des amis bien plus qualifié que moi. C'est ça la sagesse des vieux. Cordialement Olivier
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#10
RE: TAD+ALTEC+GRENIER et cie
Bonjour,
Je dirais "savant bricolage", et chez moi bricolage est tout sauf péjoratif !!
Un peu complexe à mon gout, mais dans une enceinte deux voies je pense toujours qu'il y a un hp en trop.
On sent du travail et des essais, le coup de la lingette dans le fond du pav, fallait oser..
Juste une question : pourquoi avoir amputer la vot, et ne pas faire une caisse mieux adapté au hp et ainsi faire un peu de grave ?
Phil.
Système Full Paper Cone : Foobar Ramdisk, VDAC 2, atténuateur passif Tocos, LM3886 dual mono, LM3876 à bat Li Ion, double Alpha15A H frame dipole "perfect 8", Fostex FE 126En en Dipole Acoustique Double, tweeter JBL LE26
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