12/03/2013-16:17:53
(Modification du message : 13/03/2013-00:34:35 par Jean François.)
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Je connais surtout le vinyle en musique "classique". C'est très difficile de comparer CD et vinyle d'un même enregistrement. Parce que que ce n'est pas l'enregistrement qui est pressé ou gravé, mais un mixage... cela fait pas mal de différence non seulement entre différentes éditions en CD et vinyle mais aussi entre CD et entre vinyle. J'ai un enregistrement vinyle en deux pressages différents, pas du tout les mêmes timbres, l'un est davantage médium, l'autre accentue les aigus et les graves. Tout cela dépend du bidouillage technique en amont de la gravure. Sauf, bien sur, si l'enregistrement était monophonique, à un seul micro ou stéréophonique à deux micros ou tête artificielle.
J'ai un CD de la Fantastique de Berlioz avec Carlos Pa?ÿta et le London symphony, CD Lodia. Il est complètement remixé par rapport à sa sortie originale en vinyl chez Decca en 78. Il avait obtenu le Grand prix du disque Français. Il y avait celui édité en Angleterre et celui remixés en France par la Société Française du son à Paris, l'ingénieur était Claude Achallé qui avait fait en son temps un mixage et montage explosif, pas très naturel, mais tout a fait original. On ne peut alors comparer ce qui n'est pas comparable, le mixage du vinyl et du CD étant totalement différent. Mais je trouve le vinyle plus riche de timbre et de dynamique.
De même que certains vinyles remixés juste avant la création du CD, avait une dynamique volontairement réduite. J'ai une quatrième de Mahler chez EMI dirigé par Klemperer, les passages faibles en décibel ont été augmentés au remixage, donnant aux tutti d'orchestre une sensation de compression infiniment désagréable....Alors qu'un autre pressage fait vingt ans auparavant respectait mieux la dynamique, tout comme le premier CD édité de cette version. Ca a été une manière de nous préparer commercialement à la soi-disante dynamique supérieur du CD, en théorie mais pas en qualité dynamique perçue.
Par contre j'ai un très bon enregistrement de chez Philipps avec le London et Monteux, un disque Ravel avec une ma Mère l'oye absolument sublime tant en interprétation que techniquement. Le Jardin féérique a une dynamique sonore subjectivement impressionnante. Aucune différence entre le CD et le vinyl, si ce n'est que dans le vinyl les passages pianissimi sont bien plus agréables et mieux timbrés et mieux aérés que sur le CD. Et on perçoit très bien ici que le cd comme le vinyle ont utilisé la même bande non remixé. Là on peut alors comparer un CD et un Vinyle.
Et je préfère le vinyle si la qualité a été au rendez vous à toutes les étapes de son élaboration, ce qui n'a pas toujours été le cas, et aujourd'hui encore...
Diapason a sorti, dans un numéro spécial, un disque mercury, à la fois en cd et en vinyle. Le CD est mieux timbré! Malheureusement le vinyl sonne trop clair, il y a comme un détimbrage. Un peu le même détimbrage quand on écoute un CD qu'on a gravé a haute vitesse avec l'ordinateur. La copie semble plus claire moins riche dans les médiums et plus compact dans la stéreo que l'original. Des informations ont donc du être perdues à la gravure ou au pressage qui n'ont pas donc eu le soin nécessaire. Il est vrai que pour le prix de l'ensemble, c'était un vrai cadeau...
J'ai un CD de la Fantastique de Berlioz avec Carlos Pa?ÿta et le London symphony, CD Lodia. Il est complètement remixé par rapport à sa sortie originale en vinyl chez Decca en 78. Il avait obtenu le Grand prix du disque Français. Il y avait celui édité en Angleterre et celui remixés en France par la Société Française du son à Paris, l'ingénieur était Claude Achallé qui avait fait en son temps un mixage et montage explosif, pas très naturel, mais tout a fait original. On ne peut alors comparer ce qui n'est pas comparable, le mixage du vinyl et du CD étant totalement différent. Mais je trouve le vinyle plus riche de timbre et de dynamique.
De même que certains vinyles remixés juste avant la création du CD, avait une dynamique volontairement réduite. J'ai une quatrième de Mahler chez EMI dirigé par Klemperer, les passages faibles en décibel ont été augmentés au remixage, donnant aux tutti d'orchestre une sensation de compression infiniment désagréable....Alors qu'un autre pressage fait vingt ans auparavant respectait mieux la dynamique, tout comme le premier CD édité de cette version. Ca a été une manière de nous préparer commercialement à la soi-disante dynamique supérieur du CD, en théorie mais pas en qualité dynamique perçue.
Par contre j'ai un très bon enregistrement de chez Philipps avec le London et Monteux, un disque Ravel avec une ma Mère l'oye absolument sublime tant en interprétation que techniquement. Le Jardin féérique a une dynamique sonore subjectivement impressionnante. Aucune différence entre le CD et le vinyl, si ce n'est que dans le vinyl les passages pianissimi sont bien plus agréables et mieux timbrés et mieux aérés que sur le CD. Et on perçoit très bien ici que le cd comme le vinyle ont utilisé la même bande non remixé. Là on peut alors comparer un CD et un Vinyle.
Et je préfère le vinyle si la qualité a été au rendez vous à toutes les étapes de son élaboration, ce qui n'a pas toujours été le cas, et aujourd'hui encore...
Diapason a sorti, dans un numéro spécial, un disque mercury, à la fois en cd et en vinyle. Le CD est mieux timbré! Malheureusement le vinyl sonne trop clair, il y a comme un détimbrage. Un peu le même détimbrage quand on écoute un CD qu'on a gravé a haute vitesse avec l'ordinateur. La copie semble plus claire moins riche dans les médiums et plus compact dans la stéreo que l'original. Des informations ont donc du être perdues à la gravure ou au pressage qui n'ont pas donc eu le soin nécessaire. Il est vrai que pour le prix de l'ensemble, c'était un vrai cadeau...