séparer le bon grain de l'ivraie
#21
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Dominique-Tanguy a écrit :
Ludovico a écrit :Bizarrement j'ai encore jamais vu de gens se débarrasser de vinyles de ce style au même prix que pour ceux de musique classique, mais si c'était le cas je serais bien content!

Je comprends plus, j'avais cru comprendre que le vinyle, c'était nul ! ça doit certainement se trouver en MP3...

Plus sérieusement, je suis vraiment désolé de voire comment ce fil a dégénéré... Pourquoi vouloir toujours créer de la polémique, opposer les choses ou les gens aux uns ou aux autres ? Il y a de place pour tout le monde, y compris pour les amoureux des vieilles galettes...

J'arrête ici car cette discussion est ennuyeuse et stérile.

Bonjour Dominique,
Oui, je te rejoins sur ton propos. C'est un mal typiquement français. Nous vivons aujourd'hui dans un monde bipolaire sur énormément de sujets. Et les français, c'est bien connu, sont intolérants et conservateurs, ce qui créé un climat détestable, dont tout le monde parle.
Alain
TD Audioanalyse/Lurné-SME 3009-DL103-Préampli Phono Pacific - Volumio/Raspberry Pi3 + Carte sortie SPDIF - Filtre actif numérique Nanodigi + Dacs Khadas– 2 x K209GF 2020 en bi-amplification - Tweeter Faital Pro HF10AK - TAD 4001/Yuichi Araï A290S - 38 cm TAD 1601B/BR 170 L
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#22
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Ou est-ce-que j'ai parlé de MP3?

Je ne vois pas en quoi le fil dégénère, je possède des rééditions du même label que celle dont Raoul parle, et en effet elles sont de qualité déplorable. Étant donné que la très grande majorité des vinyles neuf qui sortent aujourd'hui sont tirés de source numérique, il n'y a pas d'intérêt à les acheter plutôt que la version CD. Je pense que ce sera utile à beaucoup de le savoir, et d'éviter de gaspiller de l'argent pour ce genre de rééditions.

En ce qui concerne le débat CD vinyle, admettons déjà qu'il s'agisse de vinyles de la bonne époque déjà, techniquement le CD est un meilleur support, et pour des raisons techniques et complètement objectives. Après malheureusement certains albums ne sont pas (encore) réédité en CD, ça m'arrive d'acheter du vinyle, mais vu la rareté ça a un prix.
Systemdek IIX avec bras Zeta, DL-103, Hiraga 2, RIAA à tubes
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#23
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Pour rejoindre les propos de Ludivico, je ne cherchais pas non plus à polémiquer mais faire part d'une expérience.

Mon passage du vinyle sur Thorens et shure au lecteur CD Luxman il y a environ 20/25 ans m'a fait passer un cran en qualité globale sans changer d'éléments.

Il ne s'agit pas, pour ma part, d'opposer le vinyle au CD mais pratiquement d'avoir gagner en facilité d'utilisation, usure et qualité globale.

Evidemment il faudrait comparer avec une platine broadcast, bras truc, cellule machin et surtout pressage de disques AAA originaux ou réédition respectant l'ensemble. J'imagine la discothèque de Radio France. Le problème est, et c'est bien le sujet de ce fil, c'est qu'un certain nombre d'éditions sont des recopies vinyle d'enregistrement numériques ou des recopies de mauvaises qualités de copie de copie. Ce qui n'enlève rien au fait que ces pratiques se retrouvent aussi sur les éditions CD (lamentables parfois)

L'idée d'un forum est peut être de nous mettre sur la voie des éditeurs de qualité et nous méfier des labels qui en promettent plus qu'ils n'en tiennent.
Et le type de musique classique ou Jazz ne change rien à la qualité de la réédition...
Synology 214play -->PC (ou non) --> TEAC UD 501 --> Carry SLP 98 --> EV XEQ 2 --> Audio Note Kit Four et Hafler 9500 --> VOTT 288-8K/805A 515 LFE
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#24
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Pour revenir (et rester) sur le sujet, je ne crois pas que la question soit vinyle ou CD, mais bien le problème des rééditions. J'ai comme beaucoup d'entre nous, le vinyle (pochette orange superbe) de Getz et Gilberto. Ma fille l'adore. Pour ses 20 ans, elle m'a demandé de lui monter une petite chaine pour écouter du vinyle (même les jeunes...). Récemment, j'ai trouvé une réédition de ce disque. Parfait, le son un poil meilleur, et surtout, quasiment pas de bruit de surface grâce à la qualité du pressage. Mais je conviens que c'est un peu la loterie, et c'est la même chose en CD. Il y a l'enregistrement (généralement multipistes), mais surtout, il y a le mixage, et le travail, bon ou mauvais, de l'ingénieur du son. "Remastered" ne veut pas toujours, hélas, dire meilleur...

Les disques dont parle Raoul ont été écoutés chez moi lors d'une visite Mélaudia. Effectivement, c'était un peu décevant.

Dominique-t
Cordialement,

Dominique T

http://unepassionaudiophile.fr/
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#25
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Julien a écrit :...
En revanche, ces disques là sont très bons, très belles pochettes, vinyl lourd, son magnifique et MONO Tongue :
http://samrecords.tumblr.com/
ça ressemble au travail que fait Paris Jazz Corner, d'ailleurs, Sam c'est le p'tit nom d'un des vendeurs, à côté de Etienne (qui possède un gros système JBL crois-je savoir et Arnaud le boss

Ludovico a écrit :Je trouve ce retour au vinyle ridicule,
n'ayant jamais arrêté le vinyle, je ne me sens pas concerné, je pars du postulat qu'un certain nombre d'entre nous chassent certains répertoires en vinyle et qu'il est intéressant de se partager les expériences

Dominique-Tanguy a écrit :Les disques dont parle Raoul ont été écoutés chez moi lors d'une visite Mélaudia. Effectivement, c'était un peu décevant.
on peut ajouter qu'on avait aussi passé le Saxophone Colossus de Sonny Rollins, dans une édition US originale (étiquette Prestige bleue), la comparaison a été cruelle

Un label qui m'a agréablement surpris récemment c'est Music On Vinyl.
Beaucoup connaissent le Stormy Weather de Stevie Ray Vaughan. Je l'ai dans un pressage européen depuis belle lurette. Il avait fait son apparition dans les bacs en réédition audiophile 180g et j'ai résisté de longs mois avant de craquer et lâcher la trentaine d'euros que ça coutait.
D'abord je me suis récupéré un album double au lieu du simple, les titres supplémentaires ne semblent pas procéder d'un ajout opportuniste.
Ensuite la qualité d'écoute... une densité, une articulation que n'a pas mon exemplaire initial.

J'ai par la suite corroboré cette observation.
Pour mon départ de la région parisienne, mes collègues de travail m'ont fait cadeau d'un paquet de vinyles de Jimi Hendrix, la réédition qui sort sous le contrôle de la famille.
C'est encore Music On Vinyl qui en a la charge et pour moi la qualité est au rendez-vous.
Pour titiller la bile des grincheux (s'il y en a), sur un de ces disques, il est mentionné qu'un mastering numérique a été employé. Je dois être un mauvais vinyliste parce que ça ne m'a même pas donné de boutons.

Pour compléter le tableau, il faut noter que certains labels d'origine rééditent eux-mêmes leur catalogue. C'est le cas de Blue Note, Atlantic, Rhino, Columbia. Sans comparaison directe, difficile de critiquer, mais ma petite expérience est positive.

Une digression sur le CD pour finir.
Je me suis en train de ré-écouter un coffret que j'avais acheté il y a longtemps. L'intégrale de Lightnin' Hopkins chez Prestige/Bluesville éditée par Carrère en 1991.
Je me suis surpris à trouver ça pas mal du tout, un travail qui ne revendique aucune prétention particulière. Pas codage K2, SBM, 24bits ou autre technique sophistiquée.
Peut-être une explication, le coffret est typé AAD. L'absence de tripatouillage aurait préservé la spontanéité des enregistrements d'origine ?
Là aussi, je ne possède aucun vinyle identique pour établir une comparaison directe.
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
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#26
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
rliyung a écrit :Pour titiller la bile des grincheux (s'il y en a), sur un de ces disques, il est mentionné qu'un mastering numérique a été employé. Je dois être un mauvais vinyliste parce que ça ne m'a même pas donné de boutons.

Je commencerais par me méfier des labels qui procèdent de cette façon, l'intérêt du vinyle étant d'être un support analogique de bout en bout.
Systemdek IIX avec bras Zeta, DL-103, Hiraga 2, RIAA à tubes
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#27
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Ludovico a écrit :
rliyung a écrit :Pour titiller la bile des grincheux (s'il y en a), sur un de ces disques, il est mentionné qu'un mastering numérique a été employé. Je dois être un mauvais vinyliste parce que ça ne m'a même pas donné de boutons.

Je commencerais par me méfier des labels qui procèdent de cette façon, l'intérêt du vinyle étant d'être un support analogique de bout en bout.

Salut Ludo,

Au contraire, c'est on ne peut plus honnête de leur part. Il faut savoir que l'accès aux masters d'origine n'est pas forcément évident.

Les japonais ont de longue date pratiqué la réédition de fonds anciens disparus de la circulation. Par exemple le catalogue Verve des années 50-60.
Je me souviens avoir lu au dos d'un vinyle ainsi réédité que pour celui-ci, ils n'avaient disposer du master et qu'ils avaient été obligés de faire une numérisation sur place, aux USA. J'en avais conclu que pour les autres, ils avaient pu "emprunter" la bande pour la relire au Japon où les vinyles étaient pressés.

Pas plus tard que le week-end dernier, j'étais à Paris et j'ai été fouiné dans les bacs. Une nouvelle vague de réédition pointe son nez. L'étiquette mentionne que c'est issus de "master" DSD. À plus de 50 euros la galette, je ne suis pas près de les tester.

a+mitiés raoul
mon système d'écoute
PAS MERCI les JO de mettre la zone dans l'agenda des festivals d'été, de virer les bouquinistes des quais de Seine
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#28
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
Autre label jazz qui fait aussi des rééditions d'albums épuisés (comme le Atomic Bikini Tapes) http://www.nobusinessrecords.com/
Pressages de qualité mais faute à la mode vinyle tirages limités et certains exclusivement dans ce format. Aucun téléchargement offert mais par demande ils m'ont envoyé une face entière en MP3 cherchez l'erreur.
Systemdek IIX avec bras Zeta, DL-103, Hiraga 2, RIAA à tubes
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#29
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
rliyung a écrit :Une digression sur le CD pour finir.
Je me suis en train de ré-écouter un coffret que j'avais acheté il y a longtemps. L'intégrale de Lightnin' Hopkins chez Prestige/Bluesville éditée par Carrère en 1991.
Je me suis surpris à trouver ça pas mal du tout, un travail qui ne revendique aucune prétention particulière. Pas codage K2, SBM, 24bits ou autre technique sophistiquée.
Peut-être une explication, le coffret est typé AAD. L'absence de tripatouillage aurait préservé la spontanéité des enregistrements d'origine ?
Là aussi, je ne possède aucun vinyle identique pour établir une comparaison directe.

Salut Raoul,

je possède un vinyle extrait de ce coffret, il s'agit de "Soul Blues", un pressage US Prestige que j'ai acheté en 1966. Je viens de l'écouter et il n'y a pratiquement aucune différence entre le vinyle et le CD, hormis une très légère nuance due au choix de la cellule (V15 V sur bras Lurné) - c'est assez bluffant pour un vinyle de 50 ans qui a été joué de nombreuses fois, et le transfert sur CD a gardé le naturel de l'original.
Naturel qui contient les occasionnelles distorsions, comme par exemple dans "too many drivers", déjà présentes sur le vinyle - donc sur la bande master d'origine.
Le coffret en entier peut être un peu indigeste, avec pas mal de répétitions, mais le choix fait par Prestige est le meilleur possible: pistes 3 à 12 du volume 6, je te conseille de les isoler...

Cordialement,
Jean


Pièces jointes Image(s)
       
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#30
RE: séparer le bon grain de l'ivraie
tubix a écrit :Personnellement, j'ai assisté à des démos, notamment en Allemagne, sur de très bons systèmes vinyle, le résultat à l'écoute ne laissait pas l'ombre d'une chance à la lecture CD ...
Évidemment, les disques étaient choisis avec soin très certainement, mais jamais je n'ai eu les mêmes sensations en écoutant une source numérique, cette fluidité,
cette homogénéité, ces transitoires, je ne les ai rencontré que sur des sources analogique ...
J'ai eu la chance de pouvoir faire une quasi-comparaison. Je dis "quasi" car n'étant pas préparée, il n'y avait pas dans ma pile de CD (qui comprenait un CD de test fait aux studios Abbey Road) les mêmes titres que dans la pile de vinyl du patron d'Audiofolia (petite société qui semble ne plus exister).

La conclusion de l'écoute était que son système était autant au point pour la chaîne de reproduction CD que pour la chaîne LP.

Les enceintes étaient des haut rendement maison de belle facture mais manquaient un peu d'équilibre dans le bas médium. Le lieu d'écoute était au rez-de-chaussée d'une maison, sans aménagement particulier. (A part cela j'étais surtout venu écouter le pré-ampli. Shaman, mais c'est une autre histoire).

Rechercher la neutralité du son avec un support ou un autre, c'est un peu comme gravir une montagne par un versant ou un autre [mais non, ma comparaison n'est pas trop tirée par les cheveux Big Grin]. Le vrai problème est quand le traitement du signal s'avère être une mal-traitance du signal. Dès lors qu'une partie de la chaîne de reproduction sonore est sous forme numérique tout est possible, donc tout existe, y compris le pire. A ce titre, j'ai pu comparer le CD original de 1981 des Variations Goldberg par G. Gould avec une ré-édition de chez Sony. Ce jour-là j'ai rapporté la ré-édition à la FNAC qui l'a repris et m'a remboursé, puis j'ai foncé m'acheter un graveur chez Surcouf.

Thierry
J'aime mille sons... alors j'ai mis le son.
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