Bonjour à tous,
Allez, un p'tit rapport d'écoute.
Un des meilleurs moments de Marciac 2014, Roberto Fonseca et Fatoumata Diawara vient de sortir sur disqueS et fichierS.
Même en étant certain que la captation a été faite en numérique, je n'ai pas résisté au vinyle double 25cm chez JazzVillage (une boîte qui a l'air de faire du bon travail, cf. Lucky Peterson dont j'ai parlé avant).
Comme je suis gourmand et curieux, je l'ai aussi acheté sur Qobuz, en HD 24/44.1, ce qui me donne le droit de télécharger aussi dans les plus basses résolutions.
J'ai donc comparé la lecture des fichiers 24/44.1 16/44.1 et vinyle, sur le morceau "Clandestin".
(Les fichiers je les prends en étendu, même si le FLAC ou l'ALAC sont sans perte, je préfère mettre moins de traitement sur le chemin de mon signal).
La lecture en 24 bits est plus incisive qu'en 16 bits. C'est très léger, mais ça s'entend particulièrement sur un instrument de percussion que je n'ai pas identifié mais qui doit être un tronc creux frappé. Les notes ont un caractère plus "cursif". En 16 bits, ça tire un peu plus droit, on perd de la nuance.
La lecture vinyle vient se placer entre les deux, c'est un poil plus brouillon que le 24 bits et plus chantant que le 16 bits.
Michael Jackson/Thriller "Billie Jean". Un morceau que même Jean Hiraga il le passe.
Je l'ai en CD, une réédition assez récente peut-être remastérisée. Je l'ai pris chez Qobuz (encore) en 24/176.4.
La version CD donne une ligne de basse plus pateaude. Le reste me semble équivalent.
Daft Punk/Ramdom Access Memories "The game of love", "Get lucky".
Je l'ai en CD et je l'ai acheté chez Qobuz (toujours) en 24/88.2.
Le pemier morceau, c'est un CR d'écoute de Prestige qui me l'a amené à l'oreille. Ecouter le frottement des baguettes au début du morceau qu'y disent. La différence est saisissante, on a un délié, une profondeur de la scène sonore en 24 bits que n'offre pas le 16 bits, plus plat, moins fin dans le haut du spectre.
"Get lucky" j'aime assez, un morceau plus à danser qu'à écouter. Pas trouvé de différence flagrante (faut que j'arrête de danser).
Pour sortir de ces histoires de bits, un CD tout à fait conventionnel que j'ai réécouté récemment : Ricky Lee Jones/Pop Pop "Up from the skies", "Dat dere".
Surtout "Datdere" où la superposition des rires d'un enfant ma ravit toujours autant. Et puis Roben Ford à la guitare sur tous les titres sauf un (ça c'est un clin d’œil à Bidou).
a+mitiés raoul
Allez, un p'tit rapport d'écoute.
Un des meilleurs moments de Marciac 2014, Roberto Fonseca et Fatoumata Diawara vient de sortir sur disqueS et fichierS.
Même en étant certain que la captation a été faite en numérique, je n'ai pas résisté au vinyle double 25cm chez JazzVillage (une boîte qui a l'air de faire du bon travail, cf. Lucky Peterson dont j'ai parlé avant).
Comme je suis gourmand et curieux, je l'ai aussi acheté sur Qobuz, en HD 24/44.1, ce qui me donne le droit de télécharger aussi dans les plus basses résolutions.
J'ai donc comparé la lecture des fichiers 24/44.1 16/44.1 et vinyle, sur le morceau "Clandestin".
(Les fichiers je les prends en étendu, même si le FLAC ou l'ALAC sont sans perte, je préfère mettre moins de traitement sur le chemin de mon signal).
La lecture en 24 bits est plus incisive qu'en 16 bits. C'est très léger, mais ça s'entend particulièrement sur un instrument de percussion que je n'ai pas identifié mais qui doit être un tronc creux frappé. Les notes ont un caractère plus "cursif". En 16 bits, ça tire un peu plus droit, on perd de la nuance.
La lecture vinyle vient se placer entre les deux, c'est un poil plus brouillon que le 24 bits et plus chantant que le 16 bits.
Michael Jackson/Thriller "Billie Jean". Un morceau que même Jean Hiraga il le passe.
Je l'ai en CD, une réédition assez récente peut-être remastérisée. Je l'ai pris chez Qobuz (encore) en 24/176.4.
La version CD donne une ligne de basse plus pateaude. Le reste me semble équivalent.
Daft Punk/Ramdom Access Memories "The game of love", "Get lucky".
Je l'ai en CD et je l'ai acheté chez Qobuz (toujours) en 24/88.2.
Le pemier morceau, c'est un CR d'écoute de Prestige qui me l'a amené à l'oreille. Ecouter le frottement des baguettes au début du morceau qu'y disent. La différence est saisissante, on a un délié, une profondeur de la scène sonore en 24 bits que n'offre pas le 16 bits, plus plat, moins fin dans le haut du spectre.
"Get lucky" j'aime assez, un morceau plus à danser qu'à écouter. Pas trouvé de différence flagrante (faut que j'arrête de danser).
Pour sortir de ces histoires de bits, un CD tout à fait conventionnel que j'ai réécouté récemment : Ricky Lee Jones/Pop Pop "Up from the skies", "Dat dere".
Surtout "Datdere" où la superposition des rires d'un enfant ma ravit toujours autant. Et puis Roben Ford à la guitare sur tous les titres sauf un (ça c'est un clin d’œil à Bidou).
a+mitiés raoul