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séparer le bon grain de l'ivraie - Version imprimable

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séparer le bon grain de l'ivraie - rliyung - 20/12/2012

Le vinyle revient dans les bacs, on ne va pas s'en plaindre. Sauf que c'est comme les champignons, certains sont à fuir.

Il y a quelques temps, lors d'une écoute collective, un participant était venu avec 4 ou 5 galettes qu'il avait reçues en cadeau. On les a donc découvert ensemble.
Mais c'était décevant, le son était plat.

Très actives dans les rééditions de jazz, du catalogue Prestige notamment, ce sont les marques JAZZWAX et WAXTIME.


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - Julien - 20/12/2012

Salut,

J'ai aussi eu la même expérience avec un ou deux LP ''Wax''.
très alléchants en magasin, ces Lp sont bon marché et les pochettes sont celles de l'époque.
Le catalogue est exceptionnel voire mythique, que du bon ou presque.

Mais quelle décéption, le son était mauvais dans les deux que j'ai eu... je ne me souviens plus lesquels à vrai dire (un Billie... je crois).
Depuis je les fuis !

Il y a un article dans MJ audio ou Stéréo Sound où les auditeurs écoutent les versions d'origine et réédition récente ''waxtime'' en Lp.... mais je ne lis toujours pas le japonais Sad

En revanche, ces disques là sont très bons, très belles pochettes, vinyl lourd, son magnifique et MONO Tongue :
http://samrecords.tumblr.com/

Julien


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - Ludovico - 20/12/2012

Je trouve ce retour au vinyle ridicule, vos expériences ne sont pas isolées. De plus, le choix musical proposé dans ce format est limité, et parfois même certains albums ne sortent que dans ce format en édition limitée au prix fort, vite en rupture. Quel mesquinerie, mais cette mode cessera vite je pense.


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - michelr - 21/12/2012

Ludovico a écrit :Je trouve ce retour au vinyle ridicule, vos expériences ne sont pas isolées. De plus, le choix musical proposé dans ce format est limité, et parfois même certains albums ne sortent que dans ce format en édition limitée au prix fort, vite en rupture. Quel mesquinerie, mais cette mode cessera vite je pense.

Malheureusement c'est toi qui t'es fait intoxiquer par tous les opposants au vinyle, avec leurs arguments techniques bidons ...

Sur un système bien réglé, si tu ouvres un minimum tes oreilles et ton esprit, tu sauras que le vinyle a encore de belles heures devant lui, c'est un vecteur d'émotions que le format numérique ne sait pas encore apporter ...


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - Ludovico - 21/12/2012

Non, aujourd'hui le vinyle n'a plus aucun intérêt puisque ceux qui sortent en neuf sont tirés de source numérique, et l'expérience de Raoul va en ce sens.
Le vinyle n'apporte aucune émotion particulière il présente simplement une coloration agréable dans le médium. J'en ai discuté récemment avec un ingé son et lui même reconnait que ce n'est que nostalgique et que le CD est un format bien plus qualitatif.
La seule émotion que ça me procure c'est quand j'écoute un vinyle qui n'a pas été édité en CD et c'est pas souvent...
Heureusement que tous les éditeurs ne cèdent pas à cette mode rétrograde et commerciale.

tubix a écrit :
Ludovico a écrit :Je trouve ce retour au vinyle ridicule, vos expériences ne sont pas isolées. De plus, le choix musical proposé dans ce format est limité, et parfois même certains albums ne sortent que dans ce format en édition limitée au prix fort, vite en rupture. Quel mesquinerie, mais cette mode cessera vite je pense.

Malheureusement c'est toi qui t'es fait intoxiquer par tous les opposants au vinyle, avec leurs arguments techniques bidons ...

Sur un système bien réglé, si tu ouvres un minimum tes oreilles et ton esprit, tu sauras que le vinyle a encore de belles heures devant lui, c'est un vecteur d'émotions que le format numérique ne sait pas encore apporter ...



RE: séparer le bon grain de l'ivraie - Sato - 21/12/2012

Bonjour, on pourra quand meme ajouter que voir une platine disque "tourner" ..est du plus bel effet surtout si l'on monte en gamme...!!!! visuellement c'est vraiment jolie
Maintenant sur la restitution sonore proprement dite...la mise en oeuvre doit etre d'un trés trés haut niveau pour vraiment procurer un "ecart" significatif avec un CD...(si ecart il y a....)....
..... je ne suis pas sure que la stéréo ait encore de beau jour devant elle....le disque est de toute façon "condané"....


Cr


Ludovico a écrit :Non, aujourd'hui le vinyle n'a plus aucun intérêt puisque ceux qui sortent en neuf sont tirés de source numérique. Le vinyle n'apporte aucune émotion particulière il présente simplement une coloration agréable dans le médium. J'en ai discuté récemment avec un ingé son et lui même reconnait que ce n'est que nostalgique et que le CD est un format bien plus qualitatif.
La seule émotion que ça me procure c'est quand j'écoute un vinyle qui n'a pas été édité en CD et c'est pas souvent...
Heureusement que tous les éditeurs ne cèdent pas à cette mode rétrograde et commerciale.

tubix a écrit :
Ludovico a écrit :Je trouve ce retour au vinyle ridicule, vos expériences ne sont pas isolées. De plus, le choix musical proposé dans ce format est limité, et parfois même certains albums ne sortent que dans ce format en édition limitée au prix fort, vite en rupture. Quel mesquinerie, mais cette mode cessera vite je pense.

Malheureusement c'est toi qui t'es fait intoxiquer par tous les opposants au vinyle, avec leurs arguments techniques bidons ...

Sur un système bien réglé, si tu ouvres un minimum tes oreilles et ton esprit, tu sauras que le vinyle a encore de belles heures devant lui, c'est un vecteur d'émotions que le format numérique ne sait pas encore apporter ...



RE: séparer le bon grain de l'ivraie - Julien - 21/12/2012

Ludovico a écrit :Non, aujourd'hui le vinyle n'a plus aucun intérêt puisque ceux qui sortent en neuf sont tirés de source numérique, et l'expérience de Raoul va en ce sens.

Salut,

Amusant...

Je prends ces messages pour des boutades destinées à en énerver certains... Mais, au cas où ce soit ''sérieux'' :

- Raoul parle de réédition Jazz anciennes qui pourraient très bien être tirées de bandes analogiques puisque les enrergistrements le sont.

- dans les années 80, les vinyls étaient déjà tirées de sources numériques... mais souvent mauvaises à cette époque.

- le vinyl survivra de manière évidente au CD qui lui est un support sans avenir. La technique est globalement OK, quoique, l'objet n'a aucun intérêt et les transferts, piratages et copies sont aisées. Les fabricants se sont engraisser pendant 2 décénies sur le dos des acheteurs en proposant de tristes produits 12*12cm sous plastique cassant en vantant des qualités et une durabilité ''imaginaire''. Aujourd'hui c'est le retour de baton du marché et des utilisateurs.*

- le vinyl restera un ''marché de niche'' mais pour ceux qui fréquentent les disquaires depuis des années, la progression de l'offre est spectaculaire (il y a même des vinyls au rayon ''classique'' du Virgin Megastore).

Julien


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - EDMONTUS - 21/12/2012

Ludovico a écrit :Non, aujourd'hui le vinyle n'a plus aucun intérêt puisque ceux qui sortent en neuf sont tirés de source numérique, et l'expérience de Raoul va en ce sens.
Le vinyle n'apporte aucune émotion particulière il présente simplement une coloration agréable dans le médium. J'en ai discuté récemment avec un ingé son et lui même reconnait que ce n'est que nostalgique et que le CD est un format bien plus qualitatif.
La seule émotion que ça me procure c'est quand j'écoute un vinyle qui n'a pas été édité en CD et c'est pas souvent...
Heureusement que tous les éditeurs ne cèdent pas à cette mode rétrograde et commerciale.

tubix a écrit :
Ludovico a écrit :Je trouve ce retour au vinyle ridicule, vos expériences ne sont pas isolées. De plus, le choix musical proposé dans ce format est limité, et parfois même certains albums ne sortent que dans ce format en édition limitée au prix fort, vite en rupture. Quel mesquinerie, mais cette mode cessera vite je pense.

Malheureusement c'est toi qui t'es fait intoxiquer par tous les opposants au vinyle, avec leurs arguments techniques bidons ...

Sur un système bien réglé, si tu ouvres un minimum tes oreilles et ton esprit, tu sauras que le vinyle a encore de belles heures devant lui, c'est un vecteur d'émotions que le format numérique ne sait pas encore apporter ...


Mon bon Ludovico c'est pas la fin du vinyle, aujourd'hui c'est la fin du monde Big Grin
Les prédicateurs faut s'en méfier jeune homme !


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - sanfrancisko - 21/12/2012

je suis incapable de dire ce qui est le mieux du numérique ou du vinyle mais je peux au moins dire 3 choses

1 commercialement le vinyle survit bien, le nombre de magasin de LP qui existent en Angleterre et aux US semblent aller en progressant. Un presseur vient de rouvrir une usine en Pologne alors qu'elle était fermée depuis un moment.
Effet de mode ? Nostalgie vintage ? Besoin de marquer la différence avec le quidam ? En attendant ça tourne.
La qualité de certains pressages est perfectible comme le démontre Rliyung (Raoul ?) mais à la grande époque du vinyle la qualité de bon nombre de pressages (grand public) étaient aussi lamentables : bande passante tronquée (on avait fait l'expérience avec un copain scientifique qui se foutait de moi et de mes émois techniques), qualité de pressage aléatoire avec des tolérances digne d'un tailleur de pierre. la qualité déjà à l'époque était le fait de certaines maisons et ça se payait !

2 de "nouvelles" façon de lire les galettes changent notre écoute: la lecture laser (une machine arrive à Lyon) ou lecture à fibre optique qui a le mérite d'être capable de redonner vie a des enregistrements historiques (sur rouleau aussi)
il est vrai que c'est anecdotique et souvent réservé à des historiens du disque.

3 mon expérience de jeune padawan fin des années 80 début 90 m'a fait acheté une platine laser avec un étage hybride tube/transistor (Luxman) et j ai donc pu écouter la différence. La facilité de mise en œuvre entre ma platine Thorens cellule Shure et ce laser aussi ! et bien même avec un laser de cette génération y'avait pas photo. c'était magique: qualité globale, scène sonore, bande passante, détails etc. mais le réglage de la Thorens devait être surement mal réalisé, je vous le concède!
J'ai gardé qq LP sentimentaux mais dans un carton et je regrette tous les jours mon laser Luxman qui est en panne depuis qq années et dont les devis fantaisistes (sur les opérations à mettre en œuvre et les prix) l'ont condamné à une vie en carton.

Franck


RE: séparer le bon grain de l'ivraie - Dominique-Tanguy - 21/12/2012

Bonjour à tous,

Je partage complètement l'avis de Julien. Le disque vinyle est un objet qui me procure du plaisir quand j'ai la pochette en carton dans la main. Il y a souvent un peu de texte et on sent que l'éditeur prenait du soin à la réalisation graphique de couverture. Certains sont superbes.

Concernant le son, il faut être prudent car, même en prenant le même enregistrement, le "remastering" peut faire des ravages, comme du très bon (Les symphonies de Mahler par Bernstein, magique !).

Chez moi, j'ai de nombreux doublons vinyles et CD. En écoute aveugle A/B, sur Kind of Blue de Miles Davis, au bout de 5 minutes, personne n'est capable d'identifier quel est le vinyle ou le CD.

Mais ce débat est vain, il n'est pas vraiment technique, le vinyle s'adresse aux nostalgiques (dont je suis) qui ne se retrouvent pas trop dans une époque dématérialisée...

Cordialement,

Dominique-t